Une nouvelle analyse insinue que les médicaments contre l’asthme ne constituent pas un véritable appui, même quand ce mal survint suite à une activité physique. Les débats autour de l’utilisation des calmants contre l’asthme furent ces dernières années une source de polémique. Il fut divulgué à une période que les médecins Olympiques US ont eu à déterminer des cas d’asthme chez les athlètes. Selon eux, le mal aurait été entrainé par les activités physiques déroulées pendant des jeux olympiques. Tout ceci dans le but que les athlètes puissent se servir des inhalateurs avant le Challenge. Des données ambiguës avaient révélé en 2008 que 17 % de cyclistes compétiteurs étaient déclaré asthmatiques. Néanmoins, ces compétiteurs avaient personnellement remporté 29 % des médailles.
Sommaire
Traitement contre l’asthme : Stimulateur de performance ?
Il revient de se demander s’il faut considérer les traitements contre l’asthme en tant que stimulateurs de performance. Cette interrogation est surtout pertinente dans le cas des personnes qui ne souffrent pas réellement de la maladie. Malgré l’évidence du problème, les scientifiques n’ont pas des justificatifs pouvant le prouver. Des tests réalisés sur des sujets en parfaite santé prouvent que les médicaments contre l’asthme ne contribuent pas à l’amélioration de la performance.
Étude publiée dans le British Journal of sports Medecine sur le sujet
Une analyse qui a donné des révélations surprenantes a été publiée dans le British Journal of sports Medecine. En effet, cette étude a approfondi les recherches en réalisant des tests sur des cyclistes en parfaite santé et sur ceux souffrant de l’asthme.
Échantillon de l’étude
L’analyse s’est faite sur un échantillon de 48 cyclistes ayant suivi un bon entrainement. Au départ, ils ont tous été testés par rapport à l’asthme engendré par l’effort physique. 14 cas positifs ont été retrouvés. À l’exception de ces derniers, un seul fut au préalable déclaré malade. Tous les athlètes participants à l’étude ont effectué deux courses de vélo d’une distance de 10 kilomètres chacune. Cette épreuve selon les chercheurs représentait un véritable challenge pour le mécanisme respiratoire d’un coureur. Les athlètes avant chaque épreuve avaient humé du placebo ou du salbutamol. Les cyclistes et les chercheurs ignoraient ce que prenait chacun.
Résultats
Au niveau des deux groupes de cyclistes (asthmatiques et non asthmatiques), l’activité du système pulmonaire a connu une amélioration. Néanmoins, cette remarque ne s’est pas montrée à travers l’évolution de la prouesse du temps de course. Le facteur surprenant dans ce cas, était que le perfectionnement de l’activité pulmonaire ne s’est manifesté dans aucune catégorie par un progrès de l’aptitude.
Ces résultats englobent également les cyclistes déclarés asthmatiques à cause des efforts physiques. Cet aboutissement ne signifie pas que le salbutamol est sans effet. C’est même reconnu comme un traitement très adapté pour apaiser les signes accrus d’une crise d’asthme. Cette analyse traduit plusieurs possibilités.
Discussion
En présence des conditions normales, l’activité du système pulmonaire n’est pas un élément pouvant réduire le succès de l’exercice. Cette affirmation peut être uniquement valable pour ce type d’épreuve ou la distance parcourue. Il est vrai que le salbutamol fait accroitre l’activité du système pulmonaire. Néanmoins, peu importe les éléments qui vous freinent, il ne s’agit pas de l’aptitude de vos poumons à stocker de l’air ou le ressortir.
Dans ce cas, plusieurs interrogations ressortent. Ceci est-il lié à la propagation de l’oxygène des poumons jusqu’aux niveaux veines ? Est-ce l’aptitude du cœur à aspirer le sang au niveau des muscles ? L’usage que font les muscles de l’oxygène qui leur ait fourni est-il lié à cette situation ? Toutes ces questions continuent d’alimenter les débats sur le sujet.
Il a été remarqué que le fonctionnement pulmonaire des coureurs reconnus asthmatiques en raison de l’activité était normal lors du temps de course. Le résultat est identique même sans le salbutamol.
Il fut souligné dans l’article qu’un des éléments de la procédure d’expérimentation est la mise en condition avant l’exercice. L’entrainement est connu pour protéger contre la survenue de crise d’asthme. Ceci est suffisant pour plusieurs personnes.
Hypothèses
C’est vrai, tout ceci suscite plusieurs questions qui restent pertinentes. Les résultats n’auraient-ils pas été différents en période chaude et humide des compétitions d’Athènes ? Les conclusions auraient été pareilles si les durées du trajet étaient refaites 100 fois ? L’échauffement est-il un moyen efficace bien qu’élémentaire pour éviter les syndromes respiratoires.
Il manque toujours une réponse à l’une des principales questions. Celle de savoir pour quelles raisons, les athlètes asthmatiques semblent remporter plus de médailles que ceux non asthmatiques. Il est possible que ces sportifs aient plus d’éventualités à être reconnus asthmatiques lorsqu’ils suivent des programmes bien définis. Certaines planifications peuvent impacter leurs performances.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.