L’univers sportif est essentiellement marqué l’envie de battre des records par les athlètes. Si les stéroïdes permettent de booster considérablement les performances des joueurs, celles-ci peuvent constituer également un danger pour leur santé. En effet, ces substances contribuent à l’augmentation de la masse musculaire de l’utilisateur et corrompent la rigidité des muscles. Les blessures deviennent alors plus fréquentes.
Par exemple, une étude menée sur près de 2 560 anciens footballeurs américains a permis d’obtenir un résultat qui vient attester de l’effet négatif des stéroïdes. Celle-ci a montré qu’il existait un rapport entre l’utilisation de ces substances et les blessures articulatoires puis ligamenteuses chez les joueurs.
Près de 9 % des joueurs professionnels ayant exercé entre 1940 et les années 2000 ont avoué s’être dopés durant leur carrière. Cette statistique est apparue dans un rapport publié par l’American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation. Le phénomène concerne surtout les athlètes dont les positions sur le terrain nécessitent de fournir d’importants efforts. Il s’agit précisément des attaquants (16 %) et des défenseurs (15 %).
Les blessures et autres maux sont évidemment plus importants et plus sérieux chez les joueurs qui se sont drogués. Ils s’observent sur les articulations (coudes, genoux) et sur d’autres parties du corps comme le dos, les chevilles et les pieds. Les données collectées montrent que 21 % des joueurs ayant pris des anabolisants ont souffert de hernie discale contre 10 % pour les autres. De plus, environ 31 % des consommateurs ont porté une blessure au coude tandis que 17 % des joueurs sains se sont blessés à cette partie.
Cette fragilité apparente du corps des consommateurs d’anabolisants est d’une part liée au fait que leur cartilage s’adapte très peu au développement brusque des muscles. D’autre part, lorsque la masse musculaire prend du volume cela constitue une pression que les ligaments ont du mal à supporter. Ceux-ci deviennent donc hypersensibles aux chocs.
Par ailleurs, les joueurs possédant un taux élevé d’arthrites se sont montrés résilients face aux chocs. Toutefois, cette caractéristique particulière n’a pas été mise en relation avec l’emploi de substances anabolisantes. Selon une déclaration de Kevin Guskiewicz, un des responsables en charge de l’étude, les conclusions montrent que ces observations sont liées à la prise de stéroïdes. Ces constatations viennent confirmer les affirmations d’anciens chercheurs. Ceux-ci estimaient que les fibres et cellules musculaires produites par les stéroïdes seraient conservées dans l’organisme. Ainsi, même lorsque les joueurs stoppent l’utilisation, ils ont un excellent taux de protéines (substances indispensables à l’évolution des muscles) dans leur organisme.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.