L’hormone de croissance humaine joue un rôle essentiel pour l’amélioration des aptitudes et des résultats des sportifs. Des études réalisées depuis plusieurs années et portant sur des athlètes non-professionnels ont confirmé cette thèse.
Sommaire
Une hormone responsable de prouesses sportives au sprint
Conduite par des scientifiques australiens, l’étude s’est étendue sur deux mois d’expérimentation. Elle a porté sur un échantillon de 96 sujets, tous majeurs et sportifs non–professionnels.
Contexte et postulats de l’étude
Pour établir la preuve de l’interaction de l’hormone de croissance humaine avec les performances sportives, l’équipe a défini un contexte précis. Le groupe de 96 personnes sélectionnées était composé à 65 % de sujets mâles, le reste étant des athlètes de sexe féminin au nombre de 33. Ils étaient tous en dessous de la quarantaine.
En premier lieu, l’ensemble des parties prenantes devaient se faire injecter une dose de l’hormone pour les uns et un placebo pour les autres. Toujours au hasard, les sujets mâles devaient de surcroît recevoir une certaine quantité de testostérone ou du placebo en question. Il est à préciser que ni la nature des injections ni les cibles ayant reçu tel ou tel dosage n’étaient connues de personne, chercheurs comme sportifs.
Les conclusions de l’étude après deux mois
Au terme des deux mois d’expérimentation, les sportifs hommes ou femmes ayant reçu l’hormone de croissance présentaient des capacités supérieures d’endurance. En particulier, ils sont devenus d’excellents sprinteurs sur vélo. En revanche, leurs performances en haltérophilie ou au saut restaient inchangées.
Quant au groupe d’athlètes de sexe masculin ayant reçu de doses supplémentaires, leur vélocité avait été multipliée par deux. Ce constat se remarquait davantage chez les hommes traités avec la testostérone.
L’hormone de croissance humaine identifiée comme substance dopante
L’hormone a été révélée par l’endocrinologue Ken Ho. Il a entrepris une expérience dont les conclusions confirment que l’hormone est une substance potentiellement dopante.
Une nette amélioration des statistiques d’endurance
Le principal corollaire de l’usage de l’hormone était l’aptitude de l’athlète à courir plus vite que d’ordinaire. Ainsi lors d’une course de 100 mètres, celui-ci pouvait gagner environ 0,5 seconde sur un effort continu d’une dizaine de secondes. Bien que minime, ce chiffre apparaît déterminant pour modifier le trio de tête à l’arrivée du sprint.
Meilleurs au sprint et plus légers à la course
Outre une vélocité accrue, la substance hormonale agissait également sur les taux de graisse du sujet. En effet, elle a le pouvoir de faire fondre en partie l’excédent de graisse corporelle, ce qui rend le sujet plus léger. Ses performances se normalisent un mois et demi après arrêt du traitement. Toutefois, pour atteindre ce résultat, il faut le traiter avec des produits inflammatoires.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.