Il a été prouvé que l’organisme humain doit subir au quotidien une certaine intensité d’effort physique. En quête d’informations supplémentaires relatives à l’activité physique, un groupe de chercheurs s’est lancé dans une étude sur le sujet. Cependant, après des résultats très étonnants, une question particulière demeure : qu’est-ce qui motive les gens à bouger ?
Pour mieux évaluer l’impact de l’enregistrement de l’activité physique des individus, deux illustres enseignants de l’université de Classons et de l’Oklahoma ont initié des tests. Au total, 36 participants étaient sélectionnés. Pendant la première phase, ces derniers ont chacun reçu un appareil devant servir à mesurer le niveau d’exposition au soleil auquel ils sont soumis. Il s’agissait bien entendu d’une fausse raison. En réalité, les chercheurs craignaient que les candidats aux tests comprennent à quoi les appareils servaient véritablement, puissent biaiser les résultats.
La même logique est suivie pour lancer la deuxième phase de l’étude. En revanche, cette fois-ci, l’appareil transmis aux individus était censé évaluer le nombre de pas qu’ils pouvaient effectuer en une journée. Ainsi, ces deux dispositifs mesuraient tous l’effort physique fourni par les sujets.
Les professeurs s’attendaient éventuellement à des performances impressionnantes. C’est tout à fait logique, car le fait de se savoir en évaluation devait en principe motiver les sujets à mieux s’exercer. Curieusement, les résultats obtenus étaient loin d’être spectaculaires. En d’autres termes, les participants n’ont pas plus bougé qu’a la normale.
Selon Boolani, l’un des initiateurs de l’enquête, la plupart du temps, nous faisons au minimum 10 000 pas en une journée. Cela correspond à 30 minutes d’effort léger, et pour maintenir une bonne santé sur le long terme, il est recommandé de marcher une heure par jour. Pour cette étude, les participants faisaient la plupart entre 11 000 et 12 000 pas le jour. Ce chiffre n’est pas extraordinaire par rapport au minimum nécessaire, malgré la présence des appareils. Les professeurs s’attendaient clairement à obtenir des résultats montrant une certaine influence des appareils sur les performances des utilisateurs.
À l’issue de l’étude, l’ultime préoccupation relative aux moyens permettant de motiver les individus à être plus actifs demeure apparemment sans solution. Par ailleurs, les résultats de la présente étude sont assez intéressants non seulement pour les sportifs, mais surtout pour les médecins. Ceux-ci montrent à quel point les traqueurs d’activités peuvent être sans effet sur les performances sportives. En un mot, il faut s’abstenir de se fier à ces types d’instruments pour espérer booster les sportifs ou toute autre personne qui désire être active.
En somme, grâce à ces conclusions, il est désormais possible de se tourner vers d’autres outils pour essayer de motiver plusieurs individus à être plus actifs. Par conséquent, ils pourront maintenir une santé plus robuste à long terme. Dès lors, les études en rapport avec un suivi psychologique, l’influence de la famille ou des amis peuvent être envisagées et sérieusement développées.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.