Le système musculaire joue un rôle important dans le fonctionnement du corps humain. Composé de différents types de muscles, il nous permet de marcher, de boucher, de respirer, bref, de vaquer à nos occupations quotidiennes. Qu’il s’agisse du grand muscle fessier, des muscles de l’œil en passant par le muscle stapédien, les muscles du corps humain sont de différentes formes et ils sont capables de réaliser divers types d’action. Voici comment fonctionne le système musculaire ainsi que les différentes maladies auxquelles il peut être sujet.
Sommaire
Le système musculaire : de quoi s’agit-il ?
Le système musculaire peut être défini comme un système biologique qui est essentiellement composé de tous les muscles du corps humain. Principalement composées d’eau, des protéines, des lipides, du glycogène et des sels minéraux, ces structures représentent environ 30 % à 40 % de la masse corporelle. Il s’agit pour la plupart de tissus contractiles dont la fonction principale est de permettre la réalisation des différents mouvements du corps.
Le corps humain compte 656 muscles de diverses formes (plates, allongées, circulaires) et tailles, dont chacun assure une fonction spécifique.
Les différents types de muscles
Selon leur fonction commune et leur positionnement anatomique, on distingue différents types de muscles. Nous avons d’une part les muscles de la tête qui ont pour rôle de contrôler les mouvements du visage et des yeux, mais également de permettre la mastication des aliments entre autres. D’autre part, on distingue aussi les muscles du cou qui assurent l’orientation de la tête et les mouvements des épaules. Parmi les muscles du cou, on retrouve les trapèzes, les muscles scalènes et le muscle sterno-cléido-mastoïdien.
En ce qui concerne les muscles du tronc, ils participent principalement aux différents mouvements de la colonne vertébrale ainsi qu’à la respiration. Parmi ceux-ci, on peut citer les deltoïdes, le muscle du grand pectoral et du diaphragme, les muscles inter-costauds, mais aussi les muscles érecteurs du rachis et le muscle carré des lombaires.
Enfin, nous avons les muscles des membres supérieurs comme les triceps, les biceps, les extenseurs et les fléchisseurs de l’avant-bras qui permettent de saisir les objets et les déplacer. Les muscles des membres inférieurs sont quant à eux constitués des ischio-jambiers, des adducteurs, des fessiers et des muscles des pieds. Ceux-ci permettent entre autres de sauter, de marcher, de courir et de s’asseoir.
Les fonctions des muscles
Si l’on se réfère à leur mode de fonctionnement, les muscles sont classés en trois groupes principaux. On distingue les muscles striés du myocarde qui assurent le fonctionnement du cœur et de la circulation sanguine. Nous pouvons également citer les muscles striés squelettiques dont la fonction est d’assurer les réflexes ainsi que les mouvements volontaires de l’homme (se lever, marcher, se contorsionner, saisir un objet…).
Enfin, nous avons les muscles lisses dont la fonction est d’assurer la survie du corps humain. Ils agissent généralement de façon naturelle sans que l’homme ait besoin de les solliciter. Ce sont eux qui permettent à l’homme de respirer, de digérer les aliments ou d’assurer le fonctionnement des viscères entre autres.
Les propriétés des muscles
Les muscles possèdent quatre propriétés qui sont essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. Il s’agit de l’excitabilité, de la tonicité, de la contractilité et de la propriété d’élasticité.
L’excitabilité exprime la capacité des muscles à réagir à une stimulation ou à un ordre donné par le cerveau. Quant à la contractilité, il s’agit de la capacité des muscles à se raccourcir et à reprendre leur positionnement initial. La tonicité des muscles fait référence à leur capacité à fournir de la force, qu’ils soient en activité ou au repos. L’élasticité des muscles veut simplement dire qu’ils sont capables de reprendre leur forme initiale lorsqu’ils sont déformés ou allongés.
Les différentes pathologies du système musculaire
Les muscles jouent un rôle important dans le fonctionnement du corps humain. Cependant, ils peuvent être le siège de diverses pathologies liées aux mouvements de notre corps.
Le syndrome du canal carpien
Le syndrome du canal carpien est souvent provoqué par une inflammation des tendons et des tissus situés autour du nerf médian. Cette inflammation entraîne généralement une compression du nerf médian. Il se manifeste par des douleurs à de la main. Parmi ses différents symptômes, on peut également ajouter un engourdissement et parfois une faiblesse ressentie au niveau de la main.
Parmi les différentes causes du syndrome du canal carpien, on peut citer les mouvements répétitifs de la main, des troubles de la thyroïde ou encore le diabète. Il peut aussi être le résultat d’une prédisposition héréditaire.
L’épicondylite latérale
L’épicondylite latérale est entraînée par une contrainte répétitive de l’avant-bras. Cette pathologie affecte plus précisément les muscles de l’avant-bras situé soit à l’extérieur du coude soit sur le côté latéral du coude. Elle est encore connue sous le nom de « Tennis Elbow », car la contrainte répétitive des muscles de l’avant-bras est souvent remarquée chez les patients qui pratiquent des sports de raquette comme le tennis par exemple.
Les lésions sont souvent la résultante d’une sollicitation excessive de ces muscles. L’apparition des micros déchirures provoque souvent une inflammation et des douleurs qui peuvent parfois être très intenses sur la partie extérieure du coude.
Les autres maladies des muscles
Les muscles peuvent également souffrir d’autres maladies comme les myopathies par exemple. Cette maladie entraîne généralement une faiblesse musculaire dont l’intensité peut parfois être très importante. Ainsi, la personne qui en souffre sera incapable d’effectuer les exercices musculaires intenses. Elle entraîne également une sensation d’épuisement et parfois des crampes répétitives. Difficiles à traiter, les myopathies sont généralement d’origine génétique.
Nous pouvons également parler du myome qui est une tumeur bénigne du tissu musculaire. Elle touche généralement les tissus musculaires lisses même si quelques rares cas sont parfois diagnostiqués sur les fibres musculaires striées (les muscles squelettiques, le myocarde par exemple). De plus, certains traumatismes touchant le plus souvent les sportifs peuvent apparaître de façon chronique provoquant généralement des douleurs pendant et après les efforts. C’est le cas par exemple des courbatures, des élongations et des contractures musculaires. Certains traumatismes plus graves comme les déchirures musculaires sont à noter également.
Pour finir, certaines maladies neuromusculaires peuvent également atteindre les cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles. Ces maladies provoquent généralement une amyotrophie des muscles, autrement dit une perte de fonction et de volume. On peut dans ce cas parler des maladies comme la sclérose latérale amyotrophique, l’amyotrophie spinale ou encore d’autres maladies comme la myasthénie et les neuropathies périphériques.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.