Le chercheur Anton S. a publié une enquête scientifique en 2010 dans le journal Appetite plus précisément dans les pages 37 à 43. Cette étude explique que les hommes qui consomment les additifs apportant un goût sucré aux aliments peuvent diminuer considérablement leurs apports en calories. Cela est possible même s’ils réduisent leur alimentation ou se contentent de ne pas manger plus.
Sommaire
Démonstrations scientifiques
Pour justifier leur propos, les chercheurs ont effectué des tests sur certains sujets volontaires. Les participants ont reçu des produits qui peuvent se substituer au sucre. Le constat fait est qu’ils ont consommé une quantité très basse de sucres. Il faut noter que les personnes analysées ont eu le même niveau de faim et ont pris moins de calories.
Les scientifiques ont conclu que les volontaires n’ont pas comblé leur besoin calorique en augmentant les rations du repas de midi ou celui du soir. Qu’ils prennent un pré-repas constitué d’édulcorants comme la stévia, l’aspartame ou qu’ils consomment un pré-repas hypercalorique apporte le même niveau de satiété.
Un autre test a été effectué cette fois-ci sur des adultes jouissant d’un bon état de santé et sur des personnes en surpoids. Ils ont reçu chacun des pré-repas composés de sucres ou de substitut de sucre. Les sujets qui ont reçu de la stévia ou de l’aspartame ont mangé moins de calories. Ils avaient l’impression de ne pas avoir grandement faim donc n’ont pas pris un important repas. Cependant, il a été constaté chez les participants qui ont pris du sucre se sont retrouvées avec une importante quantité de calories dans leur organisme.
Revues scientifiques
Plusieurs articles ont tenté de développer l’impact des édulcorants sur le mécanisme nutritionnel. Un diététicien estime dans sa revue qu’il existe des rapports qui contredisent la conclusion des chercheurs sur les bienfaits des substituts du sucre. Pour le nutritionniste, ces substances qui donnent une saveur douce et sucrée aux aliments peuvent permettre aux gens de contrôler leurs apports caloriques. Elles leur seront utiles lors d’un régime alimentaire équilibré.
Par ailleurs, cette interrogation sur les édulcorants a fait objet d’une grande étude en 2009. Effectuée par Mattes et Popkin, elle a été publiée dans l’American Journal Of Clinical Nutrition. Pour ces chercheurs, une revue critique de la littérature s’est penchée sur la question. Il s’agissait de savoir si les substituts du sucre non comestibles peuvent contribuer à une consommation importante d’énergie. Elle révèle qu’aucun des documents décortiqués n’a donné des éléments de réponse scientifiques convaincants.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.