Le rythme cardiaque est évalué sur la base du nombre de battements du cœur par minute. Encore appelé les pulsations cardiaques, l’état de celui-ci dépend généralement de plusieurs facteurs. Parmi ces éléments, il y a entre autres l’âge, la taille, la physionomie de la personne, l’état cardiovasculaire (debout, assis, etc.), mais aussi de la température. De même, il faut notifier que les événements et les émotions constituent également des déterminants clés de la pression cardiaque. Ainsi, le rythme cardiaque s’accélère chez un individu en colère ou en danger tandis que l’état de celui-ci change considérablement quand le sujet est stressé. Voici tout ce qu’il faut savoir sur un rythme cardiaque normal.
Sommaire
Comment mesurer le rythme cardiaque ?
Pour évaluer votre fréquence cardiaque, vous n’avez pas besoin d’une compétence avérée dans le domaine. En effet, ceci peut se faire de plusieurs manières. Pour une lecture optimisée, vous devez cibler certains compartiments du corps. Ces différents organes vous permettent de recueillir avec précision la vitesse et le nombre exact de la pulsation cardiaque. Voici les parties les plus importantes :
- le cou,
- le poignet,
- l’aine,
- le dessus du pied.
Pour mesurer le rythme cardiaque, il faut poser votre doigt (de préférence l’index, le majeur et/ou l’annulaire) sur l’un des éléments suscités puis compter la fréquence durant une minute maximum. Pour être plus rapide, vous pouvez décompter pendant 15 secondes et multiplier le nombre obtenu par 4, ou compter sur 10 secondes et faire le nombre fois 6. Cela permet d’obtenir en tout, la fréquence totale par minute. Cependant, il est conseillé de faire le décomptage pendant toutes les 60 secondes afin d’éviter les risques d’imprécision.
Pour mesurer les pulsations cardiaques au repos, il est préférable de vous asseoir tranquillement pendant 10 bonnes minutes au moins avant de commencer par relever la fréquence.
Le rythme cardiaque au repos
Le rythme cardiaque se détermine en fonction de l’individu. À cet effet, la fréquence cardiaque d’un nouveau-né est plus élevée que chez d’autres individus. Elle est évaluée en 120 et 160 battements par minute. Cette fréquence diminue au fur et à mesure de sa croissance. Ainsi, pour un enfant de 6 à 12 ans, le rythme cardiaque au repos est compris entre 100 et 120 b/min.
Chez les adolescents, les pulsations cardiaques au repos se situent entre 70 et 100 battements par minute et dépendent des conditions physiques de la personne. Pour les sportifs en activité et les adultes en parfaite condition physique, les fréquences cardiaques peuvent être évaluées à 40 b/min. Il faut comprendre simplement que l’âge et l’environnement immédiat de l’individu peuvent avoir des influences sur la vitesse cardiaque.
Le rythme cardiaque maximal
Ici, il faut noter que la fréquence cardiaque trop élevée peut avoir des conséquences directes sur le cœur. Les experts médicaux ont estimé qu’il n’y a pas d’avis médicaux en ce qui concerne le rythme cardiaque élevé.
Il existe deux façons de calculer le rythme cardiaque maximal. La première consiste à soustraire l’âge de l’individu des 220. On obtient donc la formule suivante : 220 — l’âge. Pour une personne âgée de 50 ans, on aura : 220 – 50 = 170 b/min. Le résultat détermine donc le rythme cardiaque maximal de cet individu.
La seconde méthode se fait comme suit : 206,9 — (0,67 X l’âge). Pour notre cas initial, nous avons donc : 0,67 X 50 = 33,5. Ensuite 206,9 – 33,5 = 173,4 b/min. Cette dernière méthodologie donne un nombre approximatif du rythme cardiaque maximal, mais s’avère plus précise que la première.
Cibler le rythme cardiaque
Pour éviter les maladies cardiovasculaires et obtenir plus de bénéfices, il est recommandé de faire du sport en fonction du cardiaque cible. Pour le centre de recherche Centers for Disease Control & Prevention, la fréquence cardiaque cible doit être comprise entre 50 % et 70 % du rythme cardiaque maximal.
Ceci concerne une personne qui exerce une activité physique d’intensité optimale. Se référant aux calculs effectués ci-dessus sur une personne de 50 ans, on obtient pour chaque niveau les résultats ci-après :
Cas de 50 % : 170 X 0,50 = 85 b/min
Cas de 70 % : 170 X 0,70 = 119 b/min.
Se tenant à une activité intense non optimale, la fréquence cardiaque cible d’un individu se situe entre 70 % et 80 % de celle maximale. On obtient donc :
Cas de 70 % : 170 X 0,70 = 119 b/min
Cas de 80 % : 170 X 0,80 = 136 b/min.
Au pire des cas, il ne faut pas exercer des activités intenses en dessus de 85 % de votre fréquence cardiaque maximale. Une fois ce seuil atteint, vous pourriez être exposé à de nombreux problèmes cardiovasculaires et orthopédiques.
Diminuer un rythme cardiaque rapide
Pour diminuer un rythme cardiaque, il est recommandé de faire des exercices physiques. Ces derniers permettent de rabaisser considérablement la vitesse cardiaque. Souvenez-vous que les pulsations cardiaques chez un sportif et les personnes en excellente condition physique sont les moins élevées.
Il faut souligner que certaines émotions peuvent faire monter en pic le rythme cardiaque. Il s’agit de la nervosité, du stress, de l’épuisement et de la déshydratation. Vous devez donc les maîtriser afin de diminuer vos pulsations cardiaques. Aussi, devez-vous prendre des reculs, respirer profondément, marcher lentement, vous asseoir pour régulariser votre fréquence cardiaque.
Arythmie, tachycardie et autres troubles
Plusieurs troubles peuvent interagir sur le rythme cardiaque. Parmi ceux-ci, on note l’arythmie. Celle-ci augmente le nombre de la pulsation. Dans ce cas, le cœur bat à une vitesse accélérée, parfois très lentement et aussi à une fréquence irrégulière.
On retrouve également des troubles tels que la tachycardie et la bradycardie. La première se manifeste par une augmentation exorbitante du rythme cardiaque. Ceci peut aller jusqu’à 150 battements par minute. Elle est connue sous le pseudonyme « tachycardie supra-ventriculaire ».
La bradycardie est plutôt l’opposé de la première. Ici, le rythme cardiaque est très lent. La pulsation peut diminuer jusqu’au-dessous de 60 b/min. Elle peut survenir à la suite d’un accident vasculaire cérébral ou d’une maladie cardiovasculaire.
Tension élevée contre rythme cardiaque élevé
De nombreuses personnes pensent que la tension élevée rime avec le rythme cardiaque élevé. Comprenez que la fréquence cardiaque est déterminée en fonction de palpitation de votre cœur par minute. Tandis que la tension artérielle est mesurée sur la base de la force du sang contre les parois des artères.
Par conséquent, l’augmentation de la tension n’affecte pas forcément l’état du rythme cardiaque. Une activité intense peut accélérer la pulsation cardiaque, mais n’augmente que passagèrement la tension artérielle.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.