Selon de récentes études menées par des scientifiques l’Université d’Umeå en Suède, il est bon de consommer du poisson. Toutefois, il vaut mieux ne pas manger des poissons qui sont exposés à la pollution. Les recherches effectuées par ces spécialistes s’inscrivent dans un cadre spécifique. Il est question ici d’une étude portant sur les dangers d’un fort taux de mercure et les bénéfices des acides gras bons pour l’organisme.
Sommaire
Les risques de la consommation d’un poisson exposé au mercure
De toute évidence, la consommation de poisson demeure une excellente habitude alimentaire. En effet, cet aliment est bénéfique pour maintenir une bonne santé et se prémunir de nombreuses maladies. Les recherches aboutissent à la conclusion que manger du poisson a de multiples avantages. Cela permet notamment de diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Il suffit d’un peu de cet aliment pour se protéger contre ces pathologies. Il n’en demeure pas moins que les études révèlent que la pollution subie par la plupart de ces animaux marins peut s’avérer néfaste pour la santé.
Il apparaît ainsi que l’un des principaux polluants auxquels sont exposés les poissons est un dérivé du mercure. Il s’agit précisément du méthyle de mercure qui a été prélevé dans diverses espèces aquatiques. D’un côté, les personnes qui consomment des poissons avec un fort taux de mercure sont exposées à de grands risques de maladie. De l’autre côté, celles qui, par prudence, ne mangent pas une quantité suffisante de cette protéine risquent aussi de subir des conséquences dues à la carence.
Les études menées par les scientifiques pour évaluer les risques
C’est dans l’optique de mieux cerner les enjeux d’un tel fait que des spécialistes de l’Université d’Umeå et d’autres Finlandais ont collaboré. Ils ont mis en commun leurs compétences pour comprendre la relation entre le mercure et les risques cardiovasculaires. Il s’agissait précisément de mettre en exergue l’impact des taux d’oméga-3 et de mercure présents dans les poissons sur l’apparition des crises cardiaques.
Les personnes consommant du poisson ont donc été soumises à des prélèvements d’échantillons sanguins et de cheveux. Il y avait deux groupes de participants. Les victimes de crise cardiaque ayant réalisé des contrôles au préalable et d’autres participants qui n’en ont pas fait.
La présence d’Oméga-3 inhibe l’action du mercure
La publication des conclusions des recherches effectuées s’est faite dans la revue American Journal of Clinical Nutrition. Les résultats ont révélé que l’effet du mercure présent dans les poissons augmentait les risques de crise cardiaque. À l’inverse, les acides gras oméga-3 avaient pour effet de diminuer les risques d’apparition de ces dernières. Il y avait surtout un fort taux de mercure dans les échantillons prélevés. En revanche, celui des molécules de protection oméga-3 était moins élevé.
Il en découle que le facteur essentiel dans l’alimentation demeure l’équilibre. Il faut en effet que les substances à risques et celles qui préservent la santé dans le poisson se neutralisent mutuellement. Les recherches ont été effectuées principalement sur le polluant environnemental qu’est le mercure. L’absence d’études menées sur d’autres substances polluantes biologiques telles que le PCB ou la dioxine rend cette problématique difficile à résoudre.
En définitive, il est recommandé de manger du poisson, mais en évitant ceux qui ont énormément de polluants. Vous pouvez dès lors consommer en toute tranquillité cet aliment 2 ou 3 fois dans la semaine. Par contre, n’abusez pas des espèces comme les brochets ou les perches qui ont une forte quantité de mercure. La présente étude ayant bien mis en évidence les risques liés à cet élément.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.