Pour améliorer la santé humaine, quelques scientifiques ont effectué une recherche qui a duré 35 ans. Cette dernière visait à déterminer les comportements sains qui permettraient aux hommes d’éviter de souffrir de la démence. Les analyses laissaient penser qu’une personne avec cet objectif devra pratiquer une activité sportive régulière et mangez sainement. Elle ne devra pas fumer ni prendre de l’alcool et éviter de grossir également. Quelles ont été les conclusions de cette étude ?
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Quel était l’objectif de cette recherche durant les 35 ans ?
Pour ces études, les résultats les plus révélateurs étaient ceux de cohorte « Caerphilly ». Dans le pays de Galles, le comportement de 2 235 hommes, tous âgés de 45 et 59 ans, a été étudié.
Au début, cette étude avait plusieurs objectifs. L’un de ceux-ci visait à identifier la relation qui pouvait exister entre le style de vie, les maladies chroniques et les déclins cognitifs. Au cours des analyses, les chercheurs devaient noter les changements de comportement qui était bon pour la santé.
Pendant cette période, des découvertes impressionnantes ont été enregistrées. Ces derniers sont parus dans plus de 400 articles dans la presse médicale du pays.
Cette expérience a-t-elle abouti à des résultats positifs ?
Les études ont montré que toutes les personnes qui ont suivi ces comportements durant les 35 ans affichent une diminution de risque de maladie très importante. Cette dernière est estimée à 60 % en ce qui concerne la démence sénile ou le déclin cognitif. Celui du diabète s’élève à 70 %. Le principal facteur atténuant le plus efficace est l’exercice physique.
En guise d’apport, l’auteur de l’étude, le professeur Peter Elwood explique que « La baisse de la fréquence de cette maladie grâce à ces simples étapes (bonnes pour la santé) est réellement très importante pour la population vieillissante »
À cela, il ajoute : « Ce que montre cette recherche est que le fait de respecter un style de vie sain confère des bénéfices importants et surprenants pour la santé. Les comportements sains ont beaucoup plus d’effet positif que tout traitement médical ou procédure de prévention clinique ».
Qu’en est-il de ceux qui n’ont pas suivi les recommandations ?
Les chercheurs ont des preuves montrant que pendant que 1 % des habitants de Galle s’évertuaient à avoir un style de vie sain, 5 % ne suivaient aucune des cinq règles, soit près de 240 000 d’habitants. Ce chiffre est alors celui des personnes à risque.
Pour conclure ses analyses, le professeur Peter Elwood déclare que « Le fait d’adopter et de respecter un style de vie sain est cependant de la responsabilité de chacun(e). Malheureusement, les éléments de preuves issus de cette étude montrent que très peu de gens ont un style de vie totalement sain. En outre, nos résultats révèlent que tandis que le nombre de gens qui fument a baissé pendant ces 30 ans, le nombre de ceux qui ont un style de vie complètement sain n’a pas évolué ».
Quel est l’intérêt de cette étude ?
Pour répondre à cette question, le professeur Peter Elwood s’explique en disant : « Si les hommes avaient rapidement adopté un seul de ces comportements sains au début de notre étude il y a 35 ans et si la moitié d’entre eux s’y était tenue, alors pendant les 35 ans qui suivaient il y aurait eu :
- 13 % de réduction de la démence sénile,
- une baisse de 12 % du diabète,
- 6 % de maladie cardiovasculaire en moins
- 5 % de réduction des décès »
Le Directeur de la Recherche et du Développement de l’Alzheimer Society, le Dr Doug Brown, appui ce commentaire en déclarant : « nous savons depuis longtemps que ce qui est bon pour le cœur est aussi bon pour la tête et cette étude apporte plus de preuves pour appuyer cette analyse. Cela démontre que le fait de vivre sainement peut significativement diminuer les chances de développer une maladie mentale ». Ces études coûtent cher, mais elles montrent comment la démence peut être évitée.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.