Les accidents vasculaires cérébraux sont considérés comme la deuxième plus importante cause de décès au monde et la principale, pour ce qui est du handicap physique chez l’adulte. De nombreuses études ont démontré le lien existant entre l’alimentation et le risque de souffrir de cette maladie. Pour réduire les attaques, il est recommandé de consommer plus de fruits et de légumes.
Sommaire
Les AVC : impact d’un régime alimentaire à base de fruits
Le journal scientifique Stroke a publié une étude révélant un des nombreux bénéfices de consommer beaucoup de fruits et de légumes. D’après celle-ci, la riche composition en fibres, vitamines et minéraux de ces aliments peut contribuer à réduire considérablement le risque d’AVC dans le monde. Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont effectué une série d’analyses de 20 études indépendantes publiées au cours des 19 dernières années. Cette méta-analyse a eu pour but d’évaluer l’impact d’un régime nutritif riche en fruits et légumes sur le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral. Les habitudes alimentaires de 760 629 hommes et femmes ayant eu 16 981 AVC ont été examinées et le constat fut le suivant : Pour chaque ration quotidienne de 200 grammes de fruits et légumes consommés séparément, le risque d’AVC avait respectivement été réduit de 32 et 11 %.
D’après les explications du Docteur Yan Qu, directeur de l’étude, le fait de simplement modifier l’alimentation et les habitudes de vie est salvateur. En incorporant dans leur régime une portion donnée des deux aliments, le risque d’AVC avait été réduit de façon significative. Il poursuit en soulignant qu’une alimentation riche en légumes et fruits est essentielle pour combler les besoins en macro et micronutriments. Il en est de même pour les fibres alimentaires, sans compter le gain d’énergie supplémentaire.
Les fruits et légumes : quel apport pour l’organisme ?
Essentiellement constitués d’eau (une moyenne de 90 %), les fruits et légumes jouent un rôle indispensable dans l’hydratation de l’organisme. Aussi, leur faible charge glycémique et bonne teneur en macronutriments (sucre, matières grasses et protéines) fournissent au corps les calories et l’énergie nécessaire pour fonctionner. Pour ce qui est des micronutriments dont le corps a besoin en faible quantité, ce sont les minéraux et les vitamines.
L’équipe de chercheurs a fait de nombreuses études faisant cas de l’effet bénéfique d’une importante consommation de fruits et légumes pour réguler la tension artérielle. Cela améliorerait également le fonctionnement micro-vasculaire et aurait un impact majeur sur le stress oxydatif. Un tel régime aurait aussi une incidence sur les inflammations, le cholestérol, de même que pour entretenir la ligne (indice de masse corporelle). Ces effets favorables sont valables pour tous les sujets, hommes comme femmes. Ceux-ci concernent également les deux types d’AVC évoqués plus haut. Quant au rapport à l’âge (55 ans plus ou moins), aucune particularité n’a été soulignée.
Toutes ces observations ont été ajustées en prenant en compte d’autres facteurs qui peuvent influencer les attaques. C’est le cas du manque d’exercice, de la consommation d’alcool, du tabac et autres mauvaises habitudes.
Autres observations et recommandations des organismes de santé
D’après les recherches menées séparément aux USA (06), en Europe (08) et en Asie (06), très peu de populations, à l’échelle planétaire, intégraient au quotidien des fruits et légumes dans leur alimentation. Cette situation est plus manifeste dans les pays présentant un niveau de revenus faible ou intermédiaire. Dans une de ses communications, l’OMS a exhorté les peuples du monde entier à consommer en moyenne 600 grammes / jour de fruits et de légumes. Selon elle, une telle ration pouvait nettement réduire de 19 % le risque des AVC.
Une association américaine œuvrant pour la santé cardiaque recommande une consommation quotidienne de 4 à 5 portions pour un adulte. Bien d’autres organismes à travers le monde préconisent jusqu’à 10 rations de fruits et de légumes, ces aliments ayant naturellement une faible teneur en graisses saturées.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.