Une multitude de gènes sont touchés et plusieurs types d’exercice ont la capacité d’avoir un effet sur ces derniers. Pour mieux évaluer l’ampleur de cette pratique d’exercice sur l’organisme, une recherche a été menée. Celle-ci est effectuée par l’Université de l’Arizona et de l’Institut de Recherche en Génomique Translationnelle. Cette étude a stipulé que l’exercice pratiqué dans le futur peut bien subir une personnalisation tout simplement grâce au génome.
Sur plusieurs années, les scientifiques ont fait des recherches sur le rôle joué par la pratique des différents types d’exercices sur l’organisme. Par ailleurs, les chercheurs affirment que la recherche n’a jamais été effectuée jusqu’au niveau moléculaire. Le but est donc de se servir des découvertes scientifiques pour apporter des solutions appropriées aux problèmes de musculation dans le temps. Il est aussi visé de personnaliser les résultats à tout individu en tenant compte de plusieurs facteurs. Il s’agit entre autres des besoins physiologiques et les réponses liées à la molécule de leurs organes. C’est en réalité le résumé des objectifs de l’étude menée par le Dr Matt Huentelman. Cet auteur s’est basé dans ses recherches sur les différents changements musculaires après la pratique des exercices physiques. L’étude concerne plus spécifiquement les exercices de musculation que les courses d’endurance ou de cyclisme.
Pour mener à bien leurs investigations, ils se sont servis du séquençage ARN du transcriptome. Il s’agit d’un appareil permettant de connaitre les gènes de l’organisme qui sont spécialement affectés par un exercice. Cela permet de connaitre l’exercice à pratiquer pour renforcer chaque partie du corps.
Toujours dans l’intention de trouver une solution à ce problème, les chercheurs ont fait des prélèvements sur des individus dont l’âge est compris entre 27 et 30 ans. Toutefois, ces échantillons sont pris trois fois. Avant la séance, une heure après les exercices et quatre heures après. Cette expérience a permis de retenir 48 gènes pour l’endurance et 348 gènes pour les activités de musculation. Ces derniers se sont manifestés de différentes manières et supposent que les exercices ont donné de la puissance aux gènes. De plus, c’est la pratique de l’activité physique qui provoque des effets sur les muscles. Ces résultats ont montré d’ailleurs qu’il faudrait plus d’approfondissements dans les recherches pour mieux comprendre. En effet, certains exercices peuvent avoir un effet néfaste pour ceux qui ont des anomalies musculaires. C’est justement pour éviter cela que les chercheurs ont continué leurs études. Ils se sont donc fixé l’objectif de comprendre le processus afin de contribuer à une bonne santé musculaire.
Par ailleurs, la recherche permettra aussi de cibler les gènes ayant des anomalies afin de mieux les guérir avec des exercices. Le plus avantageux dans leur quête est l’outil de séquençage utilisé pour les analyses. Ce dernier fournit les données nécessaires sur le muscle ayant un faible niveau d’activité. Son apport est très bénéfique puisque ces découvertes ne sont pas possibles avec les autres appareils technologiques.
Enfin, cette même recherche a prouvé que l’activité d’endurance augmente la capacité d’oxygénation. Cependant, c’est le gène ESRRG qui est influencé dans ce cas pour développer les vaisseaux sanguins.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.