Plusieurs personnes sont souvent confrontées à l’embarras du choix dans la sélection du meilleur régime alimentaire pour conserver un poids idéal et éviter les maladies. Entre une alimentation : faible en sucre, riche en sucre, composée de protéines ou avec des fruits et légumes, les questions sont fréquentes. Selon une étude scientifique, les régimes seraient en réalité des moyens inutiles dans la quête d’un poids de forme. Les chercheurs affirment qu’il suffit d’adopter un style de vie permettant de brûler les calories globales de l’organisme pour se maintenir en forme. Découvrez comment les modifications du mode de vie peuvent influer sur le poids d’une personne.
Sommaire
Le style de vie s’avère meilleur que le régime
Des recherches sur l’impact des modifications du style de vie sur le poids de forme ont été menées par les chercheurs Sherry Pagoto de l’Université du Massachusetts et Bradley Appelhans de l’Université Rush. Selon Pagoto, les interventions sur le mode de vie se présentent sous forme triptyque. La première forme concerne les conseils alimentaires. Ils renseignent sur le contrôle des portions ou encore la réduction des aliments riches en calories. Le second groupe englobe les conseils sur les exercices physiques. Il s’agit des moyens proposés pour atteindre des objectifs, l’entretien du rythme cardiaque et des entraînements sans danger. Enfin, la troisième forme regroupe les modifications comportementales relatives à l’alimentation. Elles concernent les moyens sur l’auto-enregistrement, la résolution des problèmes, la motivation et la compréhension de la faim.
Le même chercheur affirme qu’il n’y a aucune importance à ce qu’un régime utilisé dans les programmes du style de vie, soit faible, en graisse ou encore en sucre. D’après lui, le régime alimentaire n’est pas l’élément clé qui favorise l’efficacité des programmes, mais c’est plutôt le chapitre comportemental qui l’est.
Les résultats des recherches
De nombreux travaux de recherches ont démontré qu’une réussite modérée s’observe avec les formes de régimes basées sur les macronutriments tels que les protéines, les hydrates de carbone ou encore les graisses. Toutefois, le suivi des participants après l’étude a montré qu’ils ont repris du poids, car ils n’avaient pas changé leur mode de vie. Par ailleurs, d’autres recherches sur la perte de poids basée sur le style de vie ont montré que les participants ont perdu des kilos même après de nombreuses années. On note également une réduction de leur taux de diabète. Cela est dû au fait qu’ils aient appris comment perdre du poids en changeant leur style de vie.
Une étude ayant impliqué plus de 70 000 adventistes montre que les végétariens ont une expérience de vie plus longue que ceux qui consomment de la viande. Il a été prouvé qu’une alimentation végétarienne ne favorise pas la prise de poids et ainsi évite les maladies cardiovasculaires. Les chercheurs attestent qu’un régime végétarien est utile pour favoriser la perte de poids, mais reste insuffisant pour maintenir le corps en bonne santé. Cela est dû au fait que tous les poissons n’ont pas le même apport protéique. De plus, la quantité de poissons devant être consommée pour combler les besoins en protéines de l’organisme n’est pas toujours respectée. À tout cela s’ajoute le risque d’intoxication au mercure pouvant être contenu dans les poissons et causer ainsi des maladies chroniques.
L’adhésion, la solution idéale
Pour amener l’individu à apporter des changements significatifs à son style de vie, le chercheur Pagoto recommande de pratiquer l’adhésion. Il est question de l’amener à arrêter toutes les pratiques qui ne contribuent pas au maintien de sa santé pour le faire adhérer à celles qui lui sont bénéfiques. Cela consiste à le forcer à manger des aliments qu’il n’aime pas, qu’il ne sait pas préparer ou encore qu’il ne peut pas s’offrir.
Les raisons qui justifient l’inefficacité des régimes
L’unique fait tangible dans toutes les études réalisées sur les régimes est l’adhésion. Il est l’élément le plus solidement relié à la perte de poids et ainsi à la réduction des maladies. Une personne qui adopte un régime alimentaire pour maigrir suivra les astuces adaptées au type de son régime sur un temps. Lorsqu’elle obtient satisfaction, elle délaisse le régime et finit par reprendre peu à peu avec ses anciennes habitudes alimentaires. Cela lui fait prendre à nouveau du poids et met sa santé en péril. Cette situation s’évite si l’individu change ses habitudes quotidiennes en optant pour une adhésion en soi, au lieu d’adopter un régime alimentaire temporaire.
Les auteurs ayant mené des études sur les régimes ont noté cinq défis auxquels sont confrontés la plupart des patients. Il s’agit en premier du manque de temps pour cuisiner des repas sains ou faire des exercices physiques. Entre les obligations de la maison et celles du travail dont elles sont chargées, plusieurs personnes ont du mal à trouver du temps pour elles-mêmes.
Le second défi est le stress. Certaines personnes développent un grand appétit lorsqu’elles sont en état de stress et se voient alors prendre plus de poids.
Le troisième défi est le fait d’être entouré des personnes qui rapportent la nourriture de mauvaise qualité à la maison. Cette situation est souvent observée chez les jeunes adolescents.
L’avant-dernier défi est le fait de ne pas avoir de partenaire pour pratiquer du sport ou de se sentir gêné en faisant des entraînements physiques. Cela constitue un blocage chez la majorité des personnes en surpoids.
Le dernier défi est le fait d’avoir faim en permanence. Cela est dû en grande partie à une mauvaise hygiène de vie.
Des études ont montré que la majorité des patients obèses ont une très bonne connaissance des aliments sains et mauvais pour la santé. Ils distinguent parfaitement les nuances des régimes Atkins, Ducan et protéinés. Les scientifiques affirment qu’ils existent peu de recherches sur l’adhésion en soi comparativement à celles concernant les régimes alimentaires. Cette situation est en grande partie à la base de l’épidémie de l’obésité. Il convient donc de mettre à la disposition du public des documents sur les manières d’adopter des comportements sains et réguliers à tous les types d’alimentation.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.