Les résultats d’une recherche parue dans le journal Drug Testing & Analysis ont révélé un détail important sur le DMAA. Il s’agit du fait que ce stimulant, présent dans bon nombre de suppléments alimentaires, n’a pas une origine naturelle. En réalité, le DMAA est constitué d’éléments synthétiques.
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Que savoir du stimulant DMAA ?
Il faut noter que le composé DMAA (scientifiquement le 1,3 – diméthylamylamine) se retrouve dans plusieurs compléments alimentaires consommés après les entraînements sportifs. C’est un stimulant qui est considéré comme provenant des plantes de géraniums. Les effets du DMAA sont controversés depuis qu’un terrible incident est survenu. Ce composé aurait en effet occasionné la perte tragique de deux soldats américains. Depuis lors, l’US Army a enlevé le DMAA de ces stocks de produits consommables.
Avec pour chef de file le Docteur Daniel Armstrong, des experts se sont intéressés aux ratios isomériques uniques du DMAA. Ce spécialiste de l’Université du Texas à Arlington voulait identifier lesdits ratios synthétiques et d’autres substances naturelles qui sont distinctes. Son équipe serait ainsi en mesure de différencier les deux substances. Après l’analyse méticuleuse de la présence de DMAA dans 8 extraits distincts de géranium, les résultats étaient sans équivoque. Il n’y avait aucune trace de DMAA dans les extraits de géranium analysés.
Quels sont les aboutissants des recherches du Dr Amstrong?
Il ressort des résultats obtenus que le stimulant DMAA contient réellement quatre éléments distincts désignés par le terme de stéréo-isomères. Il n’y a que le ratio isomérique du DMAA synthétique qui était identique à celui observé dans le DMAA de l’ensemble des suppléments. Par conséquent, le DMAA affiché n’est pas issu des plantes de géranium.
Le Docteur Armstrong a ainsi recommandé que les autorités sanitaires contrôlent ou interdisent des produits spécifiques. Il s’agit de ceux qui contiennent de fortes doses de substances pharmacologiques synthétiques. Pour le spécialiste, une telle information mérite d’être communiquée massivement pour rendre compte des éventuels effets secondaires. Dès lors, les consommateurs pourraient intégrer cette donnée essentielle dans leur sélection de produits.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.