Observer quelques changements sur le plan de la consommation d’aliments riche en protéine et en glucide peut influencer la prise de poids dans le temps. C’est ce que révèle une étude de l’Université de Tufts rendue publique dans l’American Journal of Clinical Nutrition
Les pratiques alimentaires ayant un indice glycémique haut avec pour origine un régime fait de sucres, de céréales raffinées et d’amidon sont directement liées à une prise de poids considérable. Cet état de choses a pu être constaté en suivant sur une période de plus de 16 ans, 120 000 hommes et femmes. Ceux-ci provenaient de trois études menées sur le long terme.
D’autres recherches précédentes ont pu établir un lien entre l’indice glycémique d’une alimentation et les maladies aiguës comme le diabète de type 2. Il faut noter que l’indice glycémique montre l’accroissement du taux de sucre dans le sang selon une certaine alimentation. Cependant, les recherches n’avaient pas pu montrer à quel point l’indice glycémique est lié à la prise de poids dans le temps.
Les auteurs ont également démontré un lien entre une prise de poids à la longue et des aliments dont la consistance en protéines est élevée. Ce lien pouvant être influencé par des variations de l’indice glycémique.
Le Dr Jessica Smith affirme que de nombreuses preuves scientifiques prouvent qu’une pratique alimentaire composée de certains aliments contribuerait à la perte de poids. Il s’agit des aliments comportant moins d’hydrates de carbones de basse qualité (friandises, pommes de terre, pain blanc). Ainsi le Dr Jessica Smith et ses collègues souhaiteraient déterminer comment cet état de choses s’appliquerait pour éviter un gain de poids.
Premièrement, les chercheurs ont passé au peigne fin les liens qui existent entre les modifications des protéines et le gain de poids tous les quatre ans. De nombreux résultats importants ont été enregistrés.
- Plus la consommation de viande transformée et de viande rouge connaissait une augmentation, plus il est possible de prendre du poids.
- En consommant beaucoup plus de yaourts, de noix, de poulet sans la peau, de fruits de mer, une perte de poids a été observée. Les personnes prenaient moins de poids lorsqu’ils consommaient plus ces derniers aliments.
- Il n’y a pas vraiment eu un lien entre gain de poids, perte de poids et les autres produits à base de lait (fromage, lait entier et écrémé).
Selon le Dr Smith, les produits laitiers ne contiennent pas une graisse suffisante susceptible de permettre une prise de poids. Le Dr explique également que la consommation davantage de produits laitiers sans crème accroît la consommation de glucides. Ceci peut permettre une prise de poids. Cette observation met en exergue une certaine réalité. En effet, les personnes, avec le temps, pouvaient contrebalancer leur diminution de calories à travers les produits laitiers sans crème par l’ingestion de glucides.
Par la suite, les responsables de l’étude ont décelé un certain nombre de liens d’associations. Ceux-ci concernent les changements au niveau des aliments avec une teneur élevée en protéine et les modifications de l’indice glycémique de l’alimentation. À titre illustratif, il est possible de renforcer l’association alimentaire au gain de poids.
Il faudra simplement accroître les parts des aliments ayant un lien avec la prise de poids tel que la viande rouge. Par la même occasion, il faut aussi augmenter l’indice glycémique en consommant des hydrates de carbones de qualité inférieure comme le pain blanc. Toutefois, en réduisant l’indice glycémique, la prise de poids est moins importante. Cette réduction peut intervenir à travers la consommation à titre d’exemple de viande rouge avec des légumes.
Concernant les aliments liés à la perte de poids (noix, poissons, etc.), lorsque l’indice glycémique est diminué, leur participation à l’amaigrissement est accentuée. Par contre, lorsqu’on augmente l’indice glycémique, l’effet perte de poids de ces aliments est réduit. Une autre remarque importante est aussi à souligner.
Même si certains aliments (fromage et œufs) n’étaient pas liés à des changements du poids, ils peuvent permettre une prise de poids dans un cas précis. Il s’agit notamment du cas dans lequel on accroît les parts de ces aliments et l’indice glycémique. Par ailleurs, lorsqu’on augmente les quantités de fromage et d’œufs et qu’on réduit l’indice glycémique, les personnes de l’étude enregistraient une perte de poids.
Selon les explications données par les scientifiques, l’étude rejoint des recherches préexistantes. Cette étude démontre que pour gérer efficacement le poids du corps à long terme, la meilleure solution n’est pas le fait de calculer le nombre de calories. Il existe des aliments qui permettent d’anticiper une quelconque prise de poids.
En revanche, les choses peuvent être aggravées avec d’autres aliments. Cependant, une observation qui suscite beaucoup d’intérêt est la différence constatée lorsqu’on associe les aliments. À travers les conclusions de l’étude, il n’est pas uniquement question de consommer des aliments riches en protéines (yaourts, poissons noix) pour éviter une prise de poids.
Il faudra également se tenir loin des sucres, des céréales raffinées et de l’amidon. Ceci, afin de décupler les apports de ces aliments avec une teneur élevée en protéines et diminuer le gain de poids lié aux viandes. Par la même occasion, on pourra tirer de nouveaux profits de différents autres aliments comme le fromage et les œufs.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.