Des chercheurs de l’Université McMasteur ont effectué des recherches sur les acides gras trans. Leur étude a trouvé que les acides gras trans entraînent des risques de décès et de maladies cardiovasculaires. Toutefois, la consommation de graisses saturées ne comporte pas de risques élevés de maladies de cœur ou de diabète de type 2. Voici tout ce que vous devez savoir sur le sujet.
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Les risques liés à la consommation d’acides gras trans.
D’après un des chercheurs, il a été conseillé à tous les consommateurs d’arrêter la consommation des aliments riches en graisses pendant des années. Selon lui, ces derniers ne sont pas convenables pour le bien-être de l’organisme. De plus, elles posent un risque important de maladie cardiovasculaire. Par contre, ce risque n’est pas très présent pour les graisses saturées. Dans le même cas, les scientifiques ne recommandent pas une augmentation de la consommation des graisses saturées. En réalité, il n’y a pas de preuves concrètes qui démontrent que des limites plus élevées seraient bénéfiques à la santé. Cependant, les régimes riches en graisse sont néfastes pour le cœur.
La meilleure chose à faire est de limiter la consommation de tout type de matières grasses. Réduisez votre consommation sur les graisses saturées à moins de 10 %. Pour les graisses trans, réduisez votre consommation jusqu’à moins de 1%. Cela permettra de limiter les maladies cardiovasculaires et les attaques. Les graisses saturées sont généralement issues de produits comme le beurre, le lait, les jaunes d’œuf, le chocolat entre autres. Les graisses insaturées trans quant à elles sont produites essentiellement de manière industrielle à partir d’huiles de plantes. C’est grâce à un processus appelé hydrogénation que les graisses insaturées pourraient être produites. Ce type de graisses sont présentes dans les margarines et dans d’autres aliments prêts à l’emploi.
Quels conseils alimentaires appliqués ?
Les conseils alimentaires en vigueur interdisent parfois la consommation excessive de graisses saturées. Par contre, une récente analyse des preuves n’a pas décelé de risque cardiovasculaire excessif causé par une consommation de ce type d’aliments. C’est plutôt une alimentation composée de graisses trans industrielles qui peut augmenter le risque d’insuffisance coronarienne. Pour clarifier toutes ces controverses, les scientifiques ont analysé les résultats de 50 études d’observation. Ces dernières ont évalué l’association entre les graisses saturées ou trans et les résultats sur la santé des adultes.
La méthodologie et la qualité des études ont été prises en compte dans le but de diminuer les erreurs. De plus, la solidité des associations a été évaluée grâce à une méthode de notation reconnue qui est développée à l’Université McMaster. L’équipe de recherche n’a pas trouvé de liaisons claires entre la consommation accrue de graisses saturées et les décès liés aux maladies cardiovasculaires. Il en est de même pour d’autres maladies comme les insuffisances coronariennes, les attaques ischémiques et le diabète de type 2.
La consommation d’acides gras trans industriels a une liaison avec une augmentation des décès de 34 %. En réalité, le risque de décès par insuffisance coronarienne sera de 28 % et celui de la maladie cardiovasculaire de 21 %. Les chercheurs n’ont pas réussi à confirmer l’existence d’un lien entre les graisses trans et le diabète de type 2. Aussi, ils n’ont pas trouvé d’association claire entre les acides gras trans et les attaques ischémiques.
Les chercheurs précisent que les résultats reposent sur des études d’observation. Par conséquent, aucune conclusion définitive ne peut être tirée sur la cause et l’effet. Ils soulignent tout de même que leur analyse apporte une confirmation sur les résultats de cinq revues précédentes concernant les graisses et les maladies de cœur. Les produits riches en acides gras trans comme la charcuterie ou les beignets doivent être remplacés. La meilleure approche pour rester en bonne santé est d’effectuer un régime pauvre en lipide et riche en hydrates de carbone. Le sport ne doit pas être négligé dans le régime.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.