La consommation des aliments riche en gras est nocive pour la santé. Elle peut affecter l’activité de plusieurs organes de perceptions. Selon une étude, le gras empêche le fonctionnement de plusieurs parties du cerveau. Celles coordonnant les sens du goût et de l’odorat sont les plus concernées.
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Que révèle l’étude des chercheurs ?
Il s’agit d’une co-étude menée par l’entreprise multinationale Unilever et l’Université de Nottingham. L’équipe de chercheurs découvre que les excédant en gras créent des dommages non négligeables sur l’activité cérébrale. Les effets liés sont comparables à ceux de la consommation de substance narcotique. Ils se traduisent par une absence d’envie et plaisirs.
Les résultats de cette étude emblématique ont été divulgués par le biais de la presse. Ils montrent clairement comment la graisse agit sur le système nerveux. L’objectif est de sonner l’alarme dans les usines alimentaires. Conscientes du danger que représentent les matières grasses contenues dans les aliments, elles pourront mettre en place des procédés moins néfastes.
Sur quels éléments se basent les études ?
Les investigations sur les méfaits du gras contenu dans les aliments ont duré trois ans. Pour parvenir à un bilan concret, les chercheurs ont mené l’étude sur un groupe d’individus. Les sujets sélectionnés ont une vingtaine d’années d’âge. Il fallait que les participants goûtent à quatre variétés de fruits.
L’objectif est de voir comment réagit le système cérébral de chacun d’eux lorsque les éléments gras changent. Durant tout le test, les individus étaient placés sous IRM. Aussi, chaque variété avait des propriétés différentes, mais une même saveur. Par contre, l’un des fruits ne contenait pas de la graisse.
Les analyses montrent qu’avec des échantillons sans graisse, les parties du cerveau responsables du goût s’activaient. Par contre, en présence du gras, aucune activité n’est observée. Comme hypothèse après ce test, les boissons et aliments à base de graisse empêcheraient la transmission des influx nerveux.
Quel enjeu pour les industries alimentaires ?
De prochaines études s’accentueront sur l’influence des émulsions grasse sur la satisfaction et la satiété. En effet, le bien-être alimentaire ne se limite pas à la perception du goût, mais aussi de la saveur. La composition, la présentation et la satiabilité de l’aliment sont toutes aussi incluses. Pour dire mieux, presque tous les sens sont concernés. La vue, le goût, l’odorat et le touché.
Une fois dans la bouche, ils provoquent de différentes stimulations. Leurs propriétés thermiques jouent également un grand rôle dans la perception des sens. Les industries alimentaires devraient tenir compte de ces éléments pour proposer des produits sains et adaptés aux besoins des consommateurs.
Enfin, la graisse contenue dans certains aliments a un grand impact sur la santé. En effet, selon les études, elle empêche la transmission nerveuse entre les organes sensoriels et le cortège cérébral. Cela constitue un vrai enjeu pour les industries alimentaires qui se doivent de trouver une solution plus saine pour la santé.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.