La consommation de la viande rouge prend de plus en plus d’ampleur, tant les consommateurs ignorent les effets sur la santé. En effet, la transformation de ce produit contient un taux élevé de protéines, de graisses et de fer diététique. Des substances qui sont à l’origine de nombreuses maladies susceptibles d’écourter l’espérance de vie humaine.
L’Américain Journal of Clinical Nutrition a montré la véracité de ces faits à travers la publication d’une étude menée auprès de 75 000 Suédois. Lors de cette enquête, les interviewés étaient amenés à s’exprimer sur leur fréquence de consommation de la viande. Les données recueillies concernaient à la fois la prise de viande rouge, de viande rouge traitée et le taux de mortalité des sujets entre 1998 et 2010.
Entre cette période, 22 % des participants sont décédés soient 16 500 personnes. Et on retiendra des résultats finaux que les sujets qui mangeaient 100 g de viande par jour ont un taux de survie sensiblement égal à celui des végétariens. Par contre, ceux qui consommaient au-delà de 100 g par jour décédaient plus vite surtout quand la quantité de viande consommée s’accroît.
Un fait beaucoup plus marquant, c’est qu’on associe au taux de décès le plus élevé la consommation de viande rouge traitée. Parmi les produits traités, on retrouve : la saucisse, le hot-dog, le jambon, la charcuterie, le lard et le pâté. Suite à l’analyse des résultats, les chercheurs ont émis une conclusion. Chez les personnes qui incluaient dans leurs habitudes alimentaires les viandes rouges transformées, on note une réduction de l’espérance de vie.
Elles sont exposées au cholestérol, à l’acide gras et aux substances cancérigènes. La plupart d’entre elles souffraient de troubles cardiovasculaires, d’infarctus du myocarde, de cardiopathie fatale ou du cancer colorectal. Quant à la consommation de la viande rouge seule (porc, agneau, veau, bœuf), elle n’impacte pas sur l’espérance de vie.

Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.