À l’issue d’une séance sportive, s’hydrater est un réflexe élémentaire et nécessaire pour récupérer les liquides perdus par l’organisme. Bien que l’eau soit la solution habituelle utilisée par de nombreux athlètes, des expériences de laboratoire ont mis à jour l’intérêt de recourir à une préparation de chocolat au lait. En particulier, il s’agit du chocolat au lait constitué d’un faible taux de matières grasses. Toutefois, les défenseurs de cette alternative stipulent qu’il faut y recourir seulement lors des exercices très éprouvants.
Bon nombre de sportifs amateurs ou confirmés se tournent vers les boissons neutres telles que l’eau ou celles enrichies aux hydrates de carbone pour se réhydrater. Les bénéfices associés à cette solution semblent pourtant limités. La preuve de ce qui était une hypothèse a été apportée il y a quelques années par le biais de trois études réalisées par des chercheurs universitaires texans. Leur méthodologie a consisté à comparer les bienfaits procurés par les boissons à base de chocolat au lait et les liquides d’hydratation traditionnelle. Les athlètes récupèrent-ils plus efficacement en privilégiant la première éventualité ou la seconde ? Telle était la question de recherche à élucider.
Un échantillon de deux catégories de participants a été défini dans le cadre de l’expérimentation. Le premier groupe s’est réhydraté à la fin des séances au moyen d’une mixture de chocolat au lait avec des nutriments comme des hydrates de carbone et des acides aminés protéinés. Le second groupe a simplement bu un rafraîchissement contenant des glucides. Les avantages apportés au premier sous-groupe étaient de trois ordres.
- Les personnes de ce groupe ont eu des séquences d’entraînement de qualité.
- Leur musculature s’est renforcée et leur organisme renfermait peu de matières grasses.
- Leur état de forme physique affichait de meilleures constantes que celui de leurs pairs alimentés avec de l’eau et des hydrates de carbone.
Ces points positifs sont de potentiels gains dont les pratiquants de sport amateur et confirmé peuvent profiter.
Les travaux qui ont permis d’aboutir à cette conclusion initiale ont été réalisés par le biais d’une épreuve de vélo. Une dizaine de participants a été associée à des exercices de pédalage d’une heure 30 minutes entrecoupés de séquences d’efforts soutenus d’une dizaine de minutes. Durant le temps de repos de 4 heures consécutif à cet entraînement, chaque groupe s’est désaltéré avec un type de boisson. Après un intermède de 120 minutes, les cyclistes reprenaient la route pour une autre étape longue de 40 kilomètres. Les participants ayant consommé des boissons faites à partir de chocolat au lait à faible teneur en graisses ont présenté de meilleures statistiques à l’issue de cet effort. Ils fournissaient davantage d’énergie et roulaient avec plus de célérité. Ils affichaient un gain de 6 minutes au chrono vis-à-vis de leurs homologues réhydratés aux boissons vides de substances caloriques ou simplement enrichies aux hydrates.
Les deux tests suivants ont porté sur un groupe de 32 personnes, hommes et femmes, non entraînés à la course à vélo. Après un peu plus d’un mois d’exercices, les sujets à qui il a été proposé du chocolat au lait sont répartis avec une musculature renforcée. Leur masse corporelle s’est accrue de 1 kilogramme et demi de muscles sans aucune matière grasse. Pour aboutir à ces chiffres, les 32 acteurs non entraînés ont subi hebdomadairement sur 5 journées 60 minutes d’exercices sur deux roues. Chaque séance sportive a pris fin par 60 minutes de détente post-échauffement durant lesquelles la consommation des différents liquides de rafraîchissement a eu lieu. Enfin, les individus alimentés avec la solution de chocolat étaient devenus doublement endurants comparativement aux autres.
L’initiateur des expériences a également mis en lumière le caractère peu coûteux de la boisson chocolatée au lait. Un public plus large d’athlètes de tous les niveaux pourra ainsi y recourir afin de rehausser leurs capacités. Les analyses ont confirmé par ailleurs l’utilité de s’accorder une pause de relaxation de 120 minutes après un entraînement. Cette phase, généralement peu considérée, est précieuse pour restaurer son potentiel énergétique en privilégiant le chocolat au lait. Mieux, une telle règle prédispose l’organisme à aborder les séquences suivantes dans des conditions optimales.
Naturopathe de formation depuis 2011, je me suis spécialisé dans le suivi des athlètes sportifs pour les aider à atteindre leurs objectifs sportifs. Diplômé de l’EESNQ, je propose sur BodyScience une approche ludique du sport et de la nutrition.